Cesarium

Sliwurm se rappela l’effet secondaire des baies césaroises utilisées dans la fabrication de l’alcool que Cedriane lui avait fait découvrir la veille. Mais ne voulant pas non plus contrarier la jeune femme, il répondit :

- Pourquoi pas, je suis sûr que cela ne rend le goût que plus appréciable.

Il accepta donc le verre de Miss Solène, et y trempa ses lèvres.
L’épice avait rendu la boisson légèrement plus sucrée, plus douce également. Sliwurm aurait pu aisément discerner individuellement le goût de chaque fruit ayant contribué à la mise au point de ce breuvage s’ils ne lui étaient pas inconnus.
Il remercia Miss Solène d’un sourire, inspecta une dernière fois le liquide de couleur rougeâtre avant d’en reprendre une petite gorgée.

Il lui rendit alors le verre encore bien rempli à son propriétaire, en lui faisant part de ses découvertes des effets qu’il avait ressenti grâce à l’ajout de cette épice. Il termina en lui demanda quelle était cette mystérieuse épice, ainsi que les fruits qui composaient ce délicieux mélange.

Solène sourit

Je suis contente que cela vous plaise… quand à la composition de ce merveilleux cocktail, peu doivent la connaître. Nous avons des artisans brasseurs qui nous préparent un tas de bonnes choses à boire mais il gardent jalousement leurs secrets. Quand a l’épice ajoutée au mien et bien elle est faite à base des fruits de l’arbre que vous pouvez voir sur l’emblème césarois.

Solène se tu et avala quelques gorgées de son breuvage. Elle déposa son verre sut la table et se tourna vers Sliwurm

Dites moi Sieur Vorkosigan, en quoi puis-je vous être utile ? Demandez et vous serez exaucé

Solène ajouta avec un sourire malicieux lui indiquant bien qu’elle était ouverte à tout type de proposition

Du moins si cela est dans mes moyens.

Sliwurm termina également son verre, et se leva légèrement pour le déposer à coté de celui de Solène. Ayant reprit place sur le canapé, il répondit en ne quittant pas le visage de la jeune femme des yeux

- Et bien, comme je vous l’ai annoncé hier soir au repas, la réparation de mon chasseur nécessitera certaines pièces neuves, principalement pour rétablir le bon fonctionnement de l ‘hyper propulsion et des systèmes de défense.

Je pensais que vous pourriez me faire visiter le laboratoire dont vous m’aviez parlé hier soir, vous êtes sûrement la personne la plus qualifiée pour me permettre d’obtenir ces pièces qui me font défaut et devez probablement connaître ces locaux mieux que quiconque.
A moins peut-être que ceux-ci ne soient pas encore ouverts ? S’ils ne sont pas trop éloignés de cette résidence, peut-être, pourrions-nous nous y rendre à pied ? S’il n’y en a pas pour trop longtemps, je serait ravi de faire une petite promenade matinale à vos cotés.

Qu’en pensez-vous ? Finit-il avec un sourire d’invitation.

Solène reprit son verre et le fini.

Très bien allons-y. Las laboratoires ne sont jamais fermés ainsi lorsque nos scientifiques ou ingénieurs ont une idée de génie ils peuvent à tout moment avoir accès à tout le matériel. Ils ont tous les badges qui leur ouvrent les accès.

Sliwurm se leva. Solène attrapa une cape courte, lui arrivant mi-cuisse.

Le bâtiment n’est pas très loin de celui-ci, nous pouvons effectivement y aller à pieds.

Ils sortirent et Solène attrapa le bras de Sliwurm comme pour le guider et elle se tourna vers lui en souriant légèrement

Voulez-vous que nous passions dans vos appartements pour prendre votre veste ? Il fait parfois encore frisquet à cette heure de la journée.

Sliwurm se rendit compte qu’il avait en effet laissé son manteau sur le fauteuil de son salon. Probablement distrait par toutes les pensées qui lui avaient trottées dans la tête avant de sortir de ses appartements.

- Oui, je pense que ce serait préférable que je m’habille un peu plus chaudement, ce serait fâcheux d’attraper un rhume avant de faire mon vol de reconnaissance cet après-midi.

Je n’en aurais pas pour longtemps je pense, nous pourrions nous retrouver en bas, d’ici cinq minutes. Cela vous va ?

Solène resserra son étreinte sur le bras de Sliwurm…

Mais vos appartements sont sur le chemin de la sortie car nous allons passer par l’arrière de la résidence. Je vous accompagne donc…

Elle ajouta avec un sourire charmeur

Et puis je pourrai voir vos appartements comme cela.

Sliwurm, avec un sourire légèrement grimaçant à cause de son bras qui commençait à s’engourdir par la pression que Solène y exerçait :
- Très bien, dans ce cas, allons-y.

Ils arrivèrent assez rapidement devant la porte de ses appartements. Tout en ouvrant la massive porte, Sliwurm prévint Solène :
- Il est dans le même état que lorsque je suis arrivé. Comme je voyage beaucoup, j’ai prit l’habitude de ne pas trop m’installer car il ne s’agit jamais de bien longs séjours. Et puis, ces quartiers sont si bien que je n’ai rien osé modifier.
S’écartant du coté de la porte
Entrez donc

Solène s'avança dans l'appartement et fit un rapide tour d'horizon. Elle fut un peu déçue, Sliwurm avait dit vrai il n'avait pas pris le temps de s'installer, elle ne pourrait en apprendre plus sur lui de cette façon... Elle se reoutrna vers lui en souriant

J'espère qu'ils vous plaisent. N'éshitez pas à faire apporter quelques modifications mineures. Si vous devez régulièrement venir nous rendre visiter en tant que conseiller extérieur ses appartements deviendront les vôtres.

Sliwurm se rapprocha du fauteuil : sa cape y avait été déposée négligemment la veille. Lorsqu’il la prit, il sentit que quelque chose de dur et de forme allongée reposait dessous. Il réalisa très vite qu’il s’agissait de son sabre. Il valait mieux qu’il ne se balade pas avec en compagnie de Solène : les conseillers, même militaires, ne sont pas sensés posséder d’armes de ce genre.

Sliwurm prit sa cape, la gardant soigneusement emmitouflée avec le sabre à l’intérieur. Il se rapprocha de Solène
- Ils me conviennent à merveille, et on a une très belle vue de surcroît dans la chambre, venez voir.

Il guida Solène dans la chambre, malgré ses maladresses matinales pour ses vêtements, la chambre avait été soigneusement rangée et le lit correctement refait.
Sliwurm tira les rideaux et Solène pu constater la belle vue qu’offrait cette pièce sur les jardins avoisinant.
Profitant du moment durant lequel Solène admirait la vue, Sliwurm glissa lentement sa main sous sa cape, et s’empara de son sabre. Il se rapprocha un peu plus de Solène et, tout en faisant passer sa main munie du sabre derrière son dos :
Regardez, on arrive même à percevoir un magnifique fontaine là-bas.

Le sabre de Sliwurm avait à présent quitté sa main, il lévita doucement avant de se glisser sans bruit sous le lit.
Leurs visages n’étaient qu’à quelques centimètres, Sliwurm se tourna vers Solène,
Peut-on voir les laboratoire d’ici ?

Solène sourit de savoir Sliwurm si proche d'elle

Mmmhhh...

Elle se rapprocha encore un peu de Sliwurm et lui mis la main sur al joue afin de diriger son regard dans une direction.

Vous voyer le coin du panneau solaire qui se trouve derrière cet arbre ?

Dit-elle en pointant un arbre du doigt. Puis voyant que Sliwurm l'avait remarqué.

Et bien c'est là que nous irons ce matin et j'espère que vous y trouverez votre bonheur.

Puis elle se détourna vivement de la fenêtre comme si elle avait hâte d'aller à leur destination.... Elle le fit si promptement que Sliwurm n'eut pas le temps de bouger et elle se retrouve quasiment dans ses bras. Elle murmura alors

Enfin... nous irons dès que vous le souhaiterez. Quelque soit le moment où nous paserons nous trouverons des ingénieurs prêt à vous venir en aide.

Sliwurm reporta son attention en direction de ce qui semblait être les laboratoires. Redirigeant son visage vers Solène, toujours aussi proche d’elle et un sourire au lèvres :

- Pourquoi tarder davantage alors ? Profitons de ce beau soleil et allons voir ces locaux de plus près.

Se disant, il s’était légèrement reculé de Solène, suffisamment du moins pour pouvoir revêtir sa longue cape brune. Il lui tendait à présent son bras et l’invita à le suivre.

Solène fit une petite moue mais accepta le bras de Sliwurm

Oui allons-y. Peut-être aurons-nous encore un peu de temps libre après la visite des laboratoires pour nous ballader un peu plus.

Se disant ils sortirent de la suite de Sliwurm et se dirigèrent vers la porte arrière de la résidence.
Ils traversèrent un petit bois où différentes essence d'arbre avaient été placée dans un fouilli apparemment négligé mais quand Sliwurm y regarda de plus près il put voir qu'en fait tout l'arragnement était au contraire très bien étudié : toutes les couleurs et les tailles des différents arbres et arbustes se mariaient à merveille. Les bâtiments que Sliwurm avait pu apercevoir du haut de sa chmabre étaient ici invisibles tant la végétation était dense.
Pendant le trajet, Solène lui posa des questions techniques très précises sur ce qu'il souhaitait trouver pour son vaisseau. Sliwurm put ainsi apprécier les connaissances de la jeune femme qui semblaient très solides.
Arrivés à la sortie du petit bois, ils se retrouvèrent face à un grand bâtiment tout vitré.

Voici mon antre, j'espère que vous y trouverez cette pièce mais d'après vos descriptions je pense pouvoir parier que nous trouverons bien une pièce pouvant avoir la même fonctionnalité

Ils arrivèrent près de l'entrée et Solène présenta un badge à un capteur et déposa son pouce sur un autre. L'identification ayant réussit une lourde port s'enfonça latéralement dans le mur vitré.

Comme je vous l'avais dit, tout le mode peut acceder à ce bâtiment à partir du moment où il a été enregistré dans l'ordinateur qui commande ses accès. Nous ne devons pas employé de gardes à la surveillance.

Ils entrèrent et se retrouvèrent dans un sas où Solène tendit un tablier et de larges "overshoes" à Sliwurm.

Passez-les au-dessus de vos chaussures.

Une fois prêt ils passèrent la seconde porte. Sliwurm fut impressionner par le nombre de personnes qu'il vit déjà circuler dans les couloirs ou attablé devant différent outils ou matériaux à cette heure de la journée.
Solène le dirigea dans les couloirs jusqu'à une porte. Elle frappa et ouvrit sans attendre de réponse.

Bonjour Nobel. Voici le Seigneur Vorkosigan dont je t'ai parlé hier. Il m'a un peu expliqué plus en détail ce qu'il lui fallaite t je pense que nous allons pouvoir l'aider mais il va te redonner les détails.

Elle se tourna vers Sliwurm

Seigneur Vorkosigan, voici notre ingénieur en chef pour la section aéronautique. Monsieur Nobel Astro.

Sliwurm s’approcha d’Astro et lui serra la main. C’était un homme de taille moyenne, de faible carrure caché derrière de petites lunettes rondes. L’arrivée de Solène avait du le surprendre car le teint de son visage avait soudainement viré au rose à arrivée de la jeune femme.

Astro s’éclaircit la voix,
- Hum, hum. Oui, Solène m’a parlé de vos besoins matériels hier soir…

Il se dirigea vers un moniteur et commença à taper quelques consignes sur le clavier… Mais elle n’a pas pu me donner la marque de votre chasseur. Il s’agit d’un …. ?
- … d’un modèle peu répandu s’empressa de finir Sliwurm . J’ai juste besoin de changer les systèmes de protection : mon générateur d’écrans déflecteurs a été gravement endommagé, et j’ai également une fuite à ma chambre d’ionisation de l’amplificateur d’hyperpropulsion.

Astro n’avait toujours pas relevé le visage de son moniteur, et continuais à taper frénétiquement sur son clavier.
- Le générateur d’écran déflecteur doit être d’un modèle proche du ISD-72x, pouvant générer un bouclier de 150 000 Tesla et acceptant une alimentation par cristaux-fusion. Quant à la chambre d’ionisation, elle doit permettre une poussée de 20 K avec un rendement de 50 GW par seconde.

Tout en lui donnant d’autres détails techniques, Sliwurm s’approcha d’une grande vitre d’où on pouvait contempler de nombreux ateliers où différents scientifiques effectuaient de nombreux tests.
Solène, qui était jusqu’à présent restée un peu de coté à les regarder, vint se rapprocher de ….

… Astro et lui mis une main sur l’épaule

Je suis certaine que tu vas lui trouver les pièces… Combien de temps penses-tu y passer ?

Ne levant pas les yeux de son écran il répondit

Pas longtemps, je pense avoir déjà trouver les pièce mais il me faut un peu de temps pour voir si notre matériel est compatible avec ce qu’il demande.

Solène se rapprocha de Sliwurm et lui dit

Si vous le désirez, nous pouvons faire un tour des labo pendant qu’il cherche.

Sliwurm lui sourit, et après avoir jeté un furtif coup d’œil à Astrov , toujours penché sur son ordinateur

- D’accord, vous pourrez ainsi me montrer l’étendue de vos installations. Et puis, c’est assez rare que l’on m’autorise à visiter ce genre de locaux. Ils sont d’ordinaire très restreints au personnel étranger. On ne me donne que de vagues rapports à lire sur l’état des avancées technologiques. Je crois même me souvenir que c’est la première fois que je vois un laboratoire de recherche avec si peu de sécurité.

Solène sourit

C'est que ce matin, j'ai reçu des ordres très précis.... Lady Cedriane semble vous faire entièrement confiance, elle m'a dis qu'il ne fallait rien vous cacher de ce que vous souhaiteriez voir. Après tout vous devez être là pour nous faier un état des lieux de nos systèmes de défense et je suppose que savoir où en sont nos technologies doit être important pour faire un rapport complet.

Sur ces mots, elle sroti du bureau en disant à l'ingénieur.

Dès que tu as trouvé tu m'appelles sur mon récepteur et nous reviendrons pour voir si cela convient au Seigneur Vorkosigan.

Ils arrivèrent dans un long couloir où, par des vitres, Sliwurm pouvait voir de plus en plus de monde arriver pour travailler.

Par quoi voulez-vous commencer ?

Et bien, je serais très curieux de voir où en sont vos mesures de contre-espionnage et de repérage des éventuelles sondes pouvant s’approcher à proximité de Césarium. Car c’est surtout l’une des technologies les plus recherchées pour contrer la plupart des attaques surprises.

Nous pourrions après voir de plus près tout ce qui touche les domaines de propulsion de vos vaisseaux et enfin, si nous en auront encre le temps bien sûr, jeter un œil à l’état de vos recherches au niveau de l’armement.

Ils arrivaient à présent à proximité d’un ascenseur qui semblait entièrement réalisé à base de matériaux transparents, permettant ainsi une vision d’une bonne partie des laboratoires situés au même étage.

Miss Solène passa son badge devant un cadran ce qui eu pour effet d’ouvrir les portes, une voix féminine retentit
Bienvenue Miss Solène, veuillez spécifier votre destination ...

Solène répondit

Au moins 2.

Ensuite elle se tourna vers Sliwurm en lui souriant.

Nous allons donc voir le département espionnage. J'aimerais savoir, sans que cela me regarde évidemment, pourquoi vous avez l'autorisation de voir toutes nos installations...

Elle se rapprocha un peu de lui

Bien que je sois ravie de vous servir de guide évidemment. Notre Milady doit avoir vraiment grande confiance en vous... Aussi, n'hésitez pas à poser toutes les questions que vous voulez, nous avons tous ordre de vous...

Elle sourit malicieusement et finit sa phrase.

..satisfaire.

Ils arrivèrent à l'étage désiré et les portes s'ouvrirent. Solène passa devant Sliwurn et il pu voir une immense salle, qui selon lui devait faire la totalité de la surface du bêtiments où quelques palissade de 1.50 m de hauteur étaitent dressées. Il y avait là des tables où étaient disposées ordinatuers, plan, pièces isolées ou assemblées... Solène prit la parole

Vous voyez, comme la disposition de nos bureaux, autour d'un atrium, tout est fait ici pour facilité la collaboration entre nos chercheurs.... Il n'y a pas de cloisonnement, nous avons la prétention de croire que cela permet aux idées de voyager plus aisément et donc d'aboutir à de grandes choses.

Ils se dirigèrent vers un grope de personnes travaillant sur ce qui semblait être un nouveau modèle de sonde. Avant de les atteindre, Solène se tourna vers Sliwurm

Au fait, après cette petite visite, peut-être pourriez-vous nous dire comment cela se passe chez vous ? sans entrer dans les détails confidentiels évidemment mais peut-être votre manière de faire pourra nous donner des idées nouvelles pour évoluer dans notre façon de travailler.

Sliwurm se contenta de sourire, et murmura à voix basse pour qu’elle seule n’entende :
- Nous verrons ça une fois sortis.


Le groupe de chercheurs s’ouvrit pour accueillir les deux nouveaux arrivants. Solène fit rapidement les présentations, puis, elle l’invita à regarder de plus près la sonde se trouvant sur la table. Parmi les chercheurs, de nombreux se retirèrent vers leurs ateliers respectifs, quant à ceux qui étaient restés, ils demeurèrent silencieux comme attendant la moindre question de Sliwurm.
- C’est notre tout dernier model de sonde expliqua Solène. Mais il n’est encore qu’au stade de prototype.

Sliwurm examina la sonde, elle ne devait pas faire plus d’un mètre de long, ce qui était peu commun pour une sonde d’espionnage.
- C’est très impressionnant, les plus petites sondes qui m’aient été données de voir jusqu’à présent ne faisaient pas moins de trois mètres. Combien atteint la signature énergétique du propulseur ?

L’un des chercheurs s’empressa de répondre fièrement :
- Nous avons réussi à la passer sous la barre des vingt microns, et le propulseur permet d’atteindre les 300 000 G en voyage stellaire. Nous avons également utilisé des matériaux composites carbo-formatés lors de la conception pour réduire les risques de détection.
- Je vois ça. Et pour ce qui est des transferts de données ?
- Les informations seront encodées automatiquement par la sonde par un algorithme sur lequel nous travaillons encore, aussitôt crypté, les informations sont directement transmises à Césarium, où notre centre de contrôle le plus proche.
-Et, pour ce qui est de la récolte des données ? De plus en plus de système possèdent des brouilleurs performants qui rendent les sondes totalement inutiles.
Alors que le responsable du projet s’apprêtait à lui répondre, Solène prit la parole

Un autre groupe d’ingénieurs travaillent à ce problème. Nous allons d’ailleurs aller les voir.

Solène salua d’un signe de tête les chercheurs présent et ils se dirigèrent vers une autre partie de la grande salle. Solène présenta à Sliwurm deux femmes d’un certain âge accompagnées d’une toute jeune fille à qui Solène n’adressa pas la parole.

Seigneur Vorkosiagn, voici Miss Gandilis et Miss Gandahar, elles travaillent toutes les 2 à un système permettant d’éviter les brouilleurs.

Tous prirent alors part à une passionnante discussion concernant cette technologie. Si bien qu’ils ne virent pas les minutes passer.
A un certain moment, Solène reçu un message, elle en prit connaissance et attendit le bon moment pour interrompre la conversation.

Seigneur Vorkosigan, nous pouvons remonter voir Astro si vous le désirez.

Sliwurm acquiesça et salua les ingénieurs en promettant de revenir finir cette discussion.
Tout en se dirigeant vers l’ascenseur Solène dit

Ce sera un plaisir pour moi de vous faire la suite de la visite lors d’un autre moment pendant votre séjour parmi nous.

Ils se retrouvèrent très rapidement auprès du Sieur Astro qui fit apparaître un hologramme de différentes pièces dès leur arrivée. A la droite de la pièce Sliwurm pouvait lire un descriptif complet de celle-ci.

Voilà ce que j’ai pu trouvé et qui était le plus approchant du matériel dont vous m’avez parlé Seigneur Vorkosigan. Pensez-vous que cela pourra convenir ?

Un autre groupe d’ingénieurs travaillent à ce problème. Nous allons d’ailleurs aller les voir.

Solène salua d’un signe de tête les chercheurs présent et ils se dirigèrent vers une autre partie de la grande salle. Solène présenta à Sliwurm deux femmes d’un certain âge accompagnées d’une toute jeune fille à qui Solène n’adressa pas la parole.

Seigneur Vorkosiagn, voici Miss Gandilis et Miss Gandahar, elles travaillent toutes les 2 à un système permettant d’éviter les brouilleurs.

Tous prirent alors part à une passionnante discussion concernant cette technologie. Si bien qu’ils ne virent pas les minutes passer.
A un certain moment, Solène reçu un message, elle en prit connaissance et attendit le bon moment pour interrompre la conversation.

Seigneur Vorkosigan, nous pouvons remonter voir Astro si vous le désirez.

Sliwurm acquiesça et salua les ingénieurs en promettant de revenir finir cette discussion.
Tout en se dirigeant vers l’ascenseur Solène dit

Ce sera un plaisir pour moi de vous faire la suite de la visite lors d’un autre moment pendant votre séjour parmi nous.

Ils se retrouvèrent très rapidement auprès du Sieur Astro qui fit apparaître un hologramme de différentes pièces dès leur arrivée. A la droite de la pièce Sliwurm pouvait lire un descriptif complet de celle-ci.

Voilà ce que j’ai pu trouvé et qui était le plus approchant du matériel dont vous m’avez parlé Seigneur Vorkosigan. Pensez-vous que cela pourra convenir ?

Sliwurm, après avoir jeté un rapide coup d’œil aux pièces projetée, étudia plus minutieusement leurs descriptifs.

- Le générateur de bouclier m’a l’air de faire l’affaire. Par contre, pour ce qui est de la chambre de ionisation, je crains fort que les conduits d’alimentation devront être légèrement modifiés. L’alimentation que la chambre reçoit en entrée est sujette à d’assez fréquentes fluctuations, je pense donc que les rendre davantage calorifugés permettrait de contourner le problème ; quitte à perdre légèrement en puissance effective. Cela évitera d’éventuelles surintensités au niveau des redistributions de charges, et donc une perte de contrôle de l’appareil.
Avec le matériel dont vous possédez, cela ne devrait pas prendre plus d’un jour ou deux non ?

L’ingénieur y réfléchit quelques instants…

Je pense qu’en 1 jour cela peut être fait

Puis il jeta un œil à Solène

Si toutefois Miss Rudderford peut libérer 2 personnes pour y travailler

Solène réplica

Evidemment que je suis d’accords. Tout doit être fait pour satisfaire au mieux Lord Vokosigan, vous le savez, ces ordres viennent de notre dirigeante-même.
Vous mettrez les frères Marsu sur ce travail.

Puis elle se tourna vers Sliwurm avec une moue un peu déconfite

Je vais malheureusement devoir vous laisser. Le devoir m’appelle.

Sliwurm vit à sur l’hologramme qui passait le long du mur qu’il était presque midi. Solène lui prit le bras et le conduisit vers l’extérieur du batiment.

Bien que Vous ayez toute la confiance de Lady Cedriane, vous comprendrez bien que je ne peux vous laisser errer tout seul dans ce bâtiment.

Arrivée à la porte,

Puis-je vous laisser rentrer seul à la résidence ? J’ai tellement voulu profiter du temps que vous m’octroyer que je suis déjà en retard pour ma réunion.

Sliwurm n’eut pas même le temps de répondre que la porte s’était déjà refermée derrière lui, n’ayant entendu qu’un très succinct ‘Je vous reverrai ce soir au dîner’
Sliwurm regarda autour de lui, l’immense végétation lui faisait face, et l’unique soleil de Césarium proéminait bien haut dans le ciel. Quelques peu ébloui, il s’engagea dans l’un des sentiers, où une douce fraîcheur l’attendait.

Au bout de plusieurs dizaines de minutes, il eut la désagréable impression de tourner en rond. Il est vrai que n’arrivant à reconnaître aucune des plantes qu’il voyait à présent border le chemin, et ce, même en recherchant dans ses souvenirs datant du début de la matinée, il lui était extrêmement difficile de se repérer dans toute cette faune. Il avait l’affreuse sensation d’être un petit enfant perdu au milieu d’un immense labyrinthe de végétation. Il avait beau rechercher un moindre signe d’indication, c’était à croire que seuls les habitués empruntaient ces chemins sinueux, dénués d’un quelconque indice de technologie ou même de civilisation. Peut-être s’était-il aventuré dans une mauvaise direction.

Il s’arrêta et ferma les yeux, écoutant le bruissement du vent à travers les feuillages, le doux murmure des insectes avoisinants, et le chant des oiseaux. Il se concentra, c’était comme si peu à peu, tous ces sons se firent plus faibles, il n’entendit bientôt plus qu’un lourd silence. Dans un flash, il vu un chemin se dérouler à vive allure devant lui. Il continua à garder les yeux fermés et les plissa davantage. Le flash eut de nouveau lieu, le chemin était parcouru plus rapidement encore, il sentait presque les herbes lui fouetter le visage. Il essaya de se concentrer encore plus. Le flash ce fit plus long cette fois, mais le chemin était parcouru si vite, les virages pris si rapidement, puis il distingua au loin sur le chemin une silhouette sombre debout immobile, c’était comme s’il était projeté à une vitesse vertigineuse contre elle. Au moment où il aurait du la heurter, il ouvrit les yeux, regarda rapidement autour de lui, légèrement frissonnant.
Les buissons étaient de nouveau animés de leur lent mouvement et le chant des oiseaux était revenu. Il regarda une dernière fois autour de lui, puis, reprenant son souffle, et s’engagea rapidement dans une direction. A présent, il sentit la désagréable sensation d’être suivi Il pressa encore le pas, tournant à chaque bifurcation sans s’y attarder. Quel geste stupide d’avoir laisser son arme dans sa chambre, en cas d’agression, il serait totalement démuni. Cette sensation ne disparaissait pas, il en avait la certitude à présent : il était bel et bien suivi. Il s’arrêta quelques secondes, détourna légèrement la tête et regarda par-dessus son épaule. Plus rien ne bougeait à présent, les buissons étaient silencieux, mais il pouvait sentir sa présence : une paire d’yeux qui l’observait immobile quelque part dans ces buissons.

Soudain, il se mit à courir, comme fuyant cet ennemi invisible, les branches basses fouettaient son visage, sa longue cape flottant derrière lui, si bien qu’au détour d’un bosquet, il percuta de plein fouet une fine silhouette, tous deux se retrouvant à terre. Avec une légère coupure à la lèvre, Sliwurm se releva et aida la mystérieuse personne à se relever. Et demandant d’une voix mal assurée :

- Je suis vraiment désolé, je ne vous ai pas vu arriver … est-ce que vous allez bien ?
Mais ce n'est que lorsqu'elle redressa son visage qu'il la reconnu ...

Cedriane redressa la tête et reconnu Sliwurm. Elle lui sourit mais sentit une petite douleur juste au dessus de son œil… elle y porta les doigts et senti une légère entaille, un peu de sang en coulait.
Elle jeta un œil autour d’elle et dit

Et bien, Seigneur Sliwurm, Vous avez vu un fantôme pour fuir aussi vite ?

Soudain, un léger frémissement se fit entendre dans les buissons se trouvant derrière Sliwurm, il n’eut qu’à peine le temps de se retourner et se mettre devant Cedriane comme pour la protéger qu’une ombre noir surgit des buissons…. Et ils virent Felicia se diriger vers eux. Après avoir bondit pour sortir du buisson elle reprit tranquillement sa ballade en venant vers eux. Elle passa près de Sliwurm, s’y attarda quelques instants pour le renifler et puis alla vers sa maîtresse qui s’agenouilla pour lui faire des caresses

Ainsi c’est toi qui faisais peur à notre hôte ? Tu n’as pas honte ?

Elle se redressa et chercha dans les poches de sa cape après un petit tissu, elle sorti un petit carré de soie blanche et s’approcha pour éponger la lèvre de Sliwurm

Sliwurm voulu protester lorsqu’elle prononça le mot ‘peur’, mais s’en abstenu en voyant Cedriane se rapprocher de lui. Il grimaça légèrement lorsqu’elle posa le tissu sur ses lèvres, mais ne dit mot.
Il dégagea une large mèche de cheveux du visage de Cedriane, faisant apparaître cette vilaine petite entaille qui siégeait à présent au dessus de son œil gauche. Son visage s’assombrit, plus par gène qu’autre chose. D’un revers caressant de la main droite, il effleura la blessure qu’il venait de lui faire.
Tandis que sa main gauche s’était posée sur les doigts de Cedriane toujours occupés à éponger sa lèvre.

- Je suis sincèrement désolé. A croire qu’il faille toujours que je vous maltraite lorsque nous nous retrouvons.

Son visage s’était à présent refermé, et sa main droite était descendue jusqu’à la joue de Cedriane et s’apprêtait à quitter le doux visage de la jeune femme.

Cedriane tapota légèrement la lèvre de Sliwurm de son petit bout de tissu et réussit à stopper le léger saignement.
De sa main libre elle prit la main de Sliwurm qui était un isntant plus tôt sur son visage et vit le sang sur ses doigts... Elle prit une petite voix en souriant

Nos rencontres semblent en effet être vouée à toujours débuter de manière fort étrange...
Est-ce que ma petite coupure saigne beaucoup ?

Elle y porta son tissu mais arriva difficilement à se soigner.... sans miroir cela n'était guère évident.

- Attendez, je vais m’en occuper.

Sliwurm arrêta la main de Cedriane, ses yeux fixaient à présent ceux de Cedriane. Il lui prit le bout de tissus, puis reporta son attention sur la vilaine coupure. Cedriane coinça ses longs cheveux derrière sa fine oreille. Il appliqua alors une partie du bout de tissu qui n’était pas déjà tachée de son sang et prit bien soin de ne pas trop appuyer sur celle-ci. Au bout de quelques légers effleurements, la coupure ne saignait plus. Il l’examina encore quelques secondes, puis, se recula légèrement, reportant son attention sur les yeux de Cedriane.

Voila elle ne saigne plus, mais je pense qu’il faudra néanmoins la désinfecter pour vite faire disparaître cette vilaine coupure.

Cedriane dit

Merci, je m'occuperai de cela ce soir, je suis certaine que demain il n'y paraitra plus.

Puis, elle changea de sujet et dit malicieusement

J'espère que votre matinée s'es bien déroulée avec Miss Rudderford...

Elle continua plus sérieuse

J'espère que nous allons pouvoir vous fournir les pièces qui vous permettront de réparer votre vaisseau....

Elle finit mais son visage démentait ces paroles...

rapidement.

Sliwurm se sentit gêné, il est vrai qu’il n’avait plus pensé à son futur départ depuis l’avant-veille, comme si se retrouver ici, près de Cedriane lui faisait oublier tous ses soucis et ses obscures recherches. Comme pour éviter de répondre à Cedriane, Sliwurm se contenta d’esquisser un sourire de politesse et avait commencé à s’avancer sur le chemin

- Nous devrions retourner à la résidence, si nous voulons pouvoir commencer notre vol tôt cet après-midi. Nous pourrions même profiter du déjeuner pour voir quelques petits aspects techniques, les bases pour le vol à basse altitude et vérifier quelques notions théoriques…

Tout en se dirigeant vers la résidence qui ne se trouvait non loin de l’endroit où ils s’étaient retrouvés, Sliwurm et Cedriane purent raconter leur propre matinée …